L'intelligence artificielle signe-t-elle la fin de la traditionnelle production en série ? Alliée au BigData, sa capacité de personnalisation des produits pourrait bien nous faire revoir certains modèles économiques.
Philippe Cassoulat, Directeur Général de Talan, revient sur les nouveaux produits et services créés par l'intelligence artificielle.
L'intelligence artificielle (IA) est trop souvent perçue sous le seul prisme de la réduction des coûts et de l'automatisation des processus. Dans une vision plus ambitieuse, elle peut aussi créer de nouveaux produits et services, défricher de nouveaux marchés.
L'IA a l'inconvénient de son avantage. Elle s'applique à une grande variété de cas d'usage et, ce, dans toutes les fonctions de l'entreprise. On peut classer ces cas d'usage en deux catégories.
La première vise à réduire les coûts et à optimiser les marges en automatisant un certain nombre de tâches, le plus souvent à faible valeur ajoutée. C'est, par exemple, le PDG de la Deutsche Bank qui prévoit d'automatiser une partie de sa force de travail ou, plus près de nous, le Crédit Mutuel qui s'appuie sur Watson d'IBM pour épauler ses 20.000 chargés de clientèle dans la compréhension des intentions des clients, dans la rédaction de leurs mails ou la préconisation de produits d'assurance et d'épargne.
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