Pouvez-vous évoquer avec nous votre parcours et ce qui vous a conduit à cette fonction de Country Manager au sein de TALAN en Suisse ?
J’ai rejoint TALAN Suisse en octobre 2018, après une carrière essentiellement passée au sein de cabinets de recrutement. Ma première mission a été d’industrialiser le processus de recrutement et de déployer des outils pour soutenir la démarche au sein de TALAN Suisse puis à l’échelle du groupe à l’international. En effet, le groupe devait alors s’organiser pour soutenir la croissance de l’activité. Depuis lors, sa taille a doublé tous les trois ans. Rapidement, j’ai aussi été invité à déployer la politique RH du groupe et, dans cette perspective, à élargir le champ de mes compétences sur de nombreux aspects inhérents à la gestion des compétences, à la culture d’entreprise ou encore aux enjeux RSE, très importants pour le groupe et ses collaborateurs.
Qu’est-ce qui vous a poussé vers la fonction de Country Manager pour la Suisse ?
Dans le cadre du développement de l’activité du groupe à l’international, mon prédécesseur à cette fonction, Garick Libaud, a été appelé vers d’autres responsabilités. J’ai souhaité me positionner sur ce poste, pour notamment relever de nouveaux challenges et soutenir la stratégie de développement de nos services à l’échelle de la Suisse. Si j’ai eu l’opportunité de développer une forte expérience au niveau RH, je souhaitais explorer d’autres dimensions, m’investir davantage au niveau opérationnel, sur la partie commerciale, contribuer au repositionnement de nos offres. Il s’agit d’une part de mettre en œuvre la stratégie du groupe, qui souhaite développer des services à plus haute valeur ajoutée, autour de la gestion et de la valorisation de la donnée notamment, au niveau du marché suisse.
Comment doit se traduire cette montée en gamme de votre offre de service ?
Nous souhaitons renforcer notre offre de conseil autour des enjeux de transformation numérique des organisations, que ce soit en développant une expertise autour de la donnée, dans le domaine de la data intelligence et de l’intelligence artificielle, à la suite notamment de l’intégration de Dataroots au sein du groupe, mais aussi autour du cloud et des applications associées. Il s’agit par ailleurs de développer des offres plus locales, liées au déploiement des approches Agile et DevOps, du sujet Modern Workplace ou encore des enjeux de développement durable.
Concrètement, quelles sont les ambitions affichées ?
Il faut renforcer encore les compétences des équipes, et développer des expertises dans le domaine de la data intelligence, du Cloud, de l’IA, de l’Agilité, du DevOps, afin d’accompagner les organisations suisses sur ces sujets clés de transformation numérique. En Suisse, nous sommes 140 collaborateurs aujourd’hui. La volonté est d’élargir l’équipe, en recrutant des experts dans ces domaines, pour atteindre un effectif de 200 personnes d’ici la fin de l’année 2024. D’autre part, nous souhaitons étendre notre présence territoriale au-delà de la Suisse romande, où nous sommes présents à Genève et Lausanne, en ouvrant un bureau en Suisse alémanique, à Bâle, Fribourg ou Zurich. Les options sont à ce jour encore à l’étude. Pour moi, c’est un challenge vraiment exaltant.
Recruter est un enjeu clé pour la plupart des organisations aujourd’hui. Comment opérer cette transformation dans ce contexte ?
La volonté du groupe, en effet, est de se positionner sur ces sujets à forte valeur ajoutée et d’être reconnu pour l’expertise qu’il peut apporter en la matière. Pour cela, nous pouvons nous appuyer sur les investissements du TALAN à l’international, sur les expertises que nous développons à travers nos diverses business units. En local, il s’agit de développer les compétences autant que de recruter. À ce titre, nous sommes particulièrement attentifs à proposer à nos collaborateurs un cadre épanouissant ainsi que des perspectives attrayantes à chacun. Nous sommes reconnus Great Place To Work depuis plus de trois ans. Dans ce contexte, la poursuite de nos ambitions doit constituer un défi enthousiasmant pour nos collaborateurs, qui enrichit leur travail, et qui n’est pas au détriment de l’équilibre entre épanouissement professionnel et aspirations personnelles.
À la poursuite de ces ambitions, comment s’organise TALAN Suisse ?
Nous nous sommes réorganisés pour accompagner ce développement. En Suisse, le groupe jouit déjà d’une solide reconnaissance autour des sujets data, notamment grâce au travail mené par Nicolas Cambolin, aujourd’hui Global Director Data Consulting & Technology Services au sein de Talan International. Les organisations se tournent naturellement vers nous pour aborder les enjeux relatifs à la donnée. Au-delà, la direction commerciale est assurée par Nabil Ziani, le recrutement par Guillaume Reboullet et la gestion des RH par Carine Chaume. Sur les métiers, nous avons un directeur Data Intelligence en la personne d’Amaury Languillat. La direction Data Consulting est assurée par Yann Le Blévec. Guillaume Laborier, pour sa part, occupe la fonction de Directeur opérationnel et structure les offres autour de l’expertise Agile, DevOps et Modern Workplace.