3 octobre 2017
Anne-Laure Jeune-Nozier, responsable de l'offre Machine Learning, intervenait le 19 septembre dernier à Station F, le plus grand campus de start-up au monde, inauguré en juin 2017.
Elle témoignait sur le métier de développeuse aux côtés d'Aline Paponaud, CTO à ONprint, Aroua Biri, Directrice Conseil Cybersécurité à CGI et Amélie Rathipanya, CTO à Guestviews, dans le cadre d'une table-ronde organisée par l'association « Quelques Femmes du Numérique ».
L'occasion de revenir avec elle sur son parcours.
Peux-tu nous présenter ton parcours ?
AL : J'ai commencé comme développeuse SAS chez Business & Decision puis j'ai évolué dans le datamining chez Umanis et sur de la gestion de projet chez Bureau Veritas. Mon aventure Talan a commencé en mai 2016 lorsque j'ai intégré TalanSolutions en tant que consultante senior Data Science. Mes managers m'ont rapidement fait confiance et en quelques mois, je suis devenue manager puis responsable de l'offre Machine Learning. Le tout en moins d'un an !
Quels sont les profils des personnes de ton équipe ?
AL : Nous sommes une équipe jeune avec des parcours, des expériences et des cultures différentes mais tous amoureux de la donnée et passionnés par l'innovation autour des algorithmes.
Quel est le plus gros défi technique que vous avez résolu dans l'équipe ?
AL : Nous avons imaginé un outil flexible et facile à utiliser pour nos clients tout en construisant une architecture solide et performante. Cet outil, aujourd'hui encore en phase de R&D, sera produit prochainement.
Quel est le plus gros challenge relevé durant ta carrière ?
AL : Trouver un équilibre entre mon métier, l'entreprise, ma vie personnelle, la vision de mes pairs et mes aspirations. Un challenge personnel mais nécessaire à mon épanouissement.
Comment vois-tu ton métier dans 10 ans ?
AL : Notre métier est en perpétuelle évolution, c'est pourquoi il est important de rester curieux sur les dernières innovations, se former continuellement et partager dès que possible nos expériences. Dans 10 ans, nous devrons nous adapter aux nouveaux acteurs et à l'automatisation d'une grande partie des tâches grâce à la robotique. Notre rôle consistera, entre autres, à les superviser.
Pour toi, quel est l'impact de ton expertise sur la société ?
AL : Nous pouvons parler de « positive impact » dans le sens où notre métier permet de simplifier le quotidien. En digitalisant la société, nous mettons en place des moyens simples afin d'appréhender et comprendre la donnée qui vient de canaux de plus en plus différents.