Au cœur de la planification et de la production transport, le Transport Management System (TMS) est un outil indispensable à la maîtrise des opérations, des coûts et de la satisfaction client. Il permet de centraliser l'ensemble des demandes de transport et d'optimiser leur exploitation. Voici les 5 points essentiels à retenir pour choisir un nouveau TMS.
1. Identifier et partager les enjeux du projet
S'agit-il d'optimiser l'exploitation, d'offrir un meilleur suivi au client, ou encore de répondre à des besoins fonctionnels qui n'étaient pas couverts par l'ancienne solution, etc. ?
Y-a-t-il des enjeux technologiques (obsolescence du TMS actuel, etc.), ou s'agit-il plutôt d'un enjeu de développement business ?
Ces questions vont permettre d'orienter les étapes suivantes afin de répondre au mieux aux exigences identifiées. Il est également essentiel de partager ces enjeux afin de fédérer l'ensemble des parties prenantes autour de ceux-ci et de faciliter les arbitrages.
2. Analyser les besoins des différents métiers actuels et futurs
Une fois les enjeux du projet identifiés, il est nécessaire de réunir les différents métiers pour analyser les processus cibles et en déduire collectivement les fonctionnalités attendues dans la nouvelle solution. L'idée est également de pouvoir les prioriser, et d'identifier les fonctionnalités clés à implémenter.
Cette étape est cruciale car la rédaction du cahier des charges et des spécifications du TMS sera réalisée directement sur la base de cette analyse.
3. Identifier la solution adéquate grâce à un appel d'offres auprès des éditeurs
Identifier les éditeurs qui sont en mesure de répondre aux exigences définies préalablement est une tâche complexe qui nécessite une bonne connaissance du marché. La rédaction d'un cahier des charges suffisamment précis permettra aux candidats de bien cerner la demande et d'éviter ainsi une perte de temps par des consultations chronophages.
Dans certains cas, il est préférable de développer entièrement la solution plutôt que d'en sélectionner une sur le marché (besoin trop spécifique, stratégie interne de l'entreprise etc.). Il s'agira alors de sélectionner l'entreprise qui réalisera le développement et de rédiger les spécifications détaillées de la solution attendue.
4. Organiser un POC pour mettre à l'épreuve le discours commercial des éditeurs
Un POC (Proof Of Concept) permet d'éprouver les solutions retenues afin d'identifier celle qui est la plus adaptée au besoin client. Le TMS couvrant une multitude de fonctionnalités, c'est une étape à privilégier afin de confirmer l'éventuel scénario retenu.
Cette étape primordiale s'appuie sur des simulations de cas métiers de bout en bout directement réalisées par les opérationnels avec le soutien des éditeurs.
5. Réaliser le business case final pour arbitrage
Il est important d'analyser les autres axes décisionnels avant de s'engager dans un projet de cette envergure : le bilan financier (calcul du ROI, VAN, TRI etc.), l'analyse technologique (propreté et évolutivité du code), la conduite du changement à adopter (communication, objectifs), les scénarios de stratégie de déploiement à envisager (big bang ou en biseau) et la gouvernance à mettre en place.
Ce sont autant d'axes qui permettent d'affiner la décision et de confirmer la solution à retenir.
Le business case est en quelque sorte le livrable final qui permettra à l'équipe projet de prendre une décision quant au scénario à suivre.
Maintenant que le choix du nouveau TMS est fait, il est temps de lancer le projet.
Découvrez les 3 points clés pour réussir un changement de Transport Management System (TMS).
Aurélie Buhler
Consultante Senior
chez Talan depuis 2014